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Le Baigura et son environnement 

 

Le massif du Baigura, du haut de ses 897 mètres est le massif le plus élevé du Pays de Hasparren.

Il a marqué l’histoire des lieux par ses mines de kaolin, exploitées pour la fabrication de porcelaine, et pour l’exploitation forestière. Aujourd’hui on rend à la nature son domaine, replantant les essences exploitées comme le châtaignier, le chêne vert, le hêtre ou le bouleau. Les flancs du Baigura redeviennent le terrain de jeu des pottoks et des brebis. Au détour des sentiers, on découvre ajoncs, bruyères, digitales pourpres, asphodèles, ou droséras. 

 

Au sommet, vous découvrirez un panorama à 360° sur les coteaux basques, les Pyrénées et au loin la vallée de l’Adour. Vautours fauves, milan royaux, fouines, chevreuils,… autant d’espèces que vous pourrez observer, avec un peu de chance et de persévérance !

Pastoralisme

Pour constituer le stock de l'hiver en foin et regain, les fermiers envoient les brebis les plus résistantes sur les pelouses du baigura à partir du mois de Juin.

"Estampées" à la couleur de chaque ferme, elles ne forment plus qu'un seul et même troupeau sur les pentes communales.

Cette tradition permet d'épargner les prairies autour des fermes mais également d'entretenir la montagne, en gardant ouvert les sentiers.

 

Les bordes : Constituée d'un abri et d'un enclos en pierre qui servait à regrouper les brebis, la borde avait pour fonction principale de récolter le fumier servant d'engrais aux champs de blé. Il existe une trentaine de bordes sur le Baigura.

 

Pelouse pastorale de printemps: A la fin de l'hiver, les flancs du Baigura changent de couleur, couverts d'une multitude de trompette de méduse, petite jonquilles jaune d'or, et de l'érythrone dent de chien, un lys sauvage aux longs pétales rose vif, que l'on ne trouve qu'en montagne. Mais la plus répandue est l'aspodhèle qui couvre les prairies jusqu'à 1600m d'altidtude.

 

Pelouse pastorale d'été: 

Sur les pentes siliceuses, l'ajonc est roi. Iul n'y a que les chèvres pour brouter cette pelote d'épines! Mais si les bergers la fauchent, cette lande se couvre de fougère-aigle parsemée de bruyère. Entretenu de cette façon, on obtient à partir d'un sol pauvre, un pâturage clairsemé et la litère des brebis.

 

Cromlechs

Au sommet du massif, au mont Erregelu, se trouvent des petits cercles de pierre, appelés cromlechs. Ce sont des monuments funéraires datés d'environ 1000 ans avant Jésus Christ. Ils ont été probablement construits par des bergers qui y incinéraient les morts. On a retrouvé dans certains cromlechs un caisson central qui contenait quelques traces de charbon de bois et d'ossement calcinés.

Au Baigura, les fouilles ont été effectuées en 1984.

Asphodèle

Erythrone

Trompette de méduse

Le pottok

Il s'agit d'un petit cheval de 1.30m au garrot. resistant et doux de caractère, il se contente de peu, vivant toute l'année sur la montagne. Les poulains sont protégés par un pelage laineux et épais. Les pottoks ont tourjours un gros ventre car pour se nourrie ils douvent avaler de grandes quantité d'herbes peu nutritives.

Au Pays Basque nord, le pottok est présent principalement sur cinq sites : le Baigura, le Mont Adarré, la Rhune, l'Artzamendi et l'Ursuia.

Digitale pourpre

Pottok

Sources et ruisseaux
Minéralogie

L'examen des roches du Baigura permet de dater la formation de ce massif entre 530 et 420 millions d'années.

 

SHISTES : On reconnaît ces roches par leur surface souvent ondulée plutôt que plane et à leur couleur verdâtre, grisâtre ou rougeâtre.

 

QUARTZITES : elles sont parmi les roches les plus dures et les plus résistantes, leur surface granuleuse va du brun au jaune en passant pas le gris et e blanc.

 

MICA : Ce joli minéral en paillettes a une excellente resistance thermique et électrique. Il est incombustible, isolant, inaltérable et imputrescible. D'où une palette d'utilisation très vaste : isolant, enduits ou encore composant de l'isolation thermique des navettes spaciales !

 

KAOLIN : Quand il est réduit en poudre, le kaloin décline blancheur et douceur. Jusque dans les années 70, on l'a extrait d'une carrière à ciel ouvert. Acheminée à Louhossoa, la roche était ensuite broyée et partait pour Limoges ou l'Espagne dans des fabriques de porcelaine. 

 

 

Vautours fauves

Toujours présents dans le ciel, il indique aux parapentistes les colonnes d'air chaud qui permettent de remonter pour planer jusqu'à 2000m d'altitude. Ce grand oiseau (2.40m à 2.80 mètres d'envergure) est sociable, toujours en groupe, partageant les charognes qui leur sont fournies par la nature (pottoks, brebis..).

Un autre vautour est présent à la belle saison, le percnoptère d'Egypte. Son envergure ne dépadsse pas 1.80m.

Sur l'ensemble du massif, on dénombre 17 ruisseaux principaux. Outre le fait qu'ils abreuvent les brebis, pottoks et faune sauvage, qu'ils entretiennnent les précieuses tourbières, c'est à leur action que l'on doit la mise de kaolin. 

Un site Natura 2000

Le Massif du Baigura est classé en Natura 2000 sur une superficie de 3.400 hectares. Ce site est désigné pour 8 habitats d'intérêt communautaire et 4 espèces d'intérêt communautaire. Un état des lieux écologique est actuellement en cours et ce jusqu'en 2016, en vue de la réalisation d'un Document d'objectif (DOCOB).

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